Je vous partage mon quotidien d'entrepreneur

Gérer les Lettres de l’URSSAF et des Impôts

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je souhaite aborder un sujet qui, je le sais, touche de nombreux entrepreneurs et qui me tient particulièrement à cœur : les lettres de relance de l’URSSAF. Je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que ces courriers sont une source de stress et d’angoisse dans notre quotidien d’entrepreneurs. Je vais donc partager avec vous mon expérience et quelques conseils pour naviguer dans ces eaux parfois troubles.

En tant qu’entrepreneur, ma mission est claire : gagner de l’argent pour pouvoir rémunérer mes employés, payer les charges qui incombent à mon activité, et enfin, me verser un salaire. C’est un objectif que je partage avec de nombreux collègues du monde entrepreneurial. Mais la réalité est que la gestion de notre trésorerie peut s’avérer complexe, et il arrive que, pour diverses raisons, nous rencontrions des difficultés de paiement.

Il n’est pas rare que je reçoive une lettre dans les jours qui suivent un retard de paiement. Généralement, c’est une lettre signée URSSAF, et si c’est le cas de charges liées à mes salariés, il existe une autre version pour les impôts, telle que la TVA. Les lettres de relance arrivent souvent par vagues, et pour être franc, elles ont toutes une manière bien singulière d’aborder la question. Je me rappelle la première fois que j’en ai reçu une. Je suis presque tombé de ma chaise. L’angoisse et l’inquiétude se sont emparées de moi à ce moment-là.

Ces lettres, il faut le dire, ont l’art de provoquer une montée de stress. Moi-même, j’ai souvent eu l’impression de recevoir non pas une simple notification, mais une véritable mise en demeure. Au lieu de me redresser et de chercher à résoudre le problème, je me suis souvent retrouvé paralysé par la peur de représailles. La communication est souvent brusque et impersonnelle. Ces courriers n’ont rien d’amical. Je me souviens, dans l’un d’eux, il était clairement indiqué que s’il n’y avait pas de régularisation rapide, mon dossier serait transmis à un huissier de justice. Pour un montant de 131 euros, il faut le faire ! Mais cela renvoie quand même un message fort et alarmant.

Quand je reçois un tel courrier, il est difficile de garder son calme. Je pense que beaucoup d’entre nous passent par des montagnes russes émotionnelles à ce moment-là. Dans tout ça, il faut garder à l’esprit que nous ne sommes pas des voleurs de l’état. Nous avons juste des saisons variées, et parfois, la gestion de trésorerie devient un vrai défi. Mais je vous rassure, personne ne vous en veut personnellement. Ce ne sont pas des lettres rédigées par des personnes à l’affût de vos retards ; tout cela est automatisé. Chaque semaine, des logiciels envoient des milliers de lettres à des millions d’entrepreneurs. Le système a besoin de récupérer de l’argent, et il le fait en nous intimidant.

Le climat que ces lettres engendrent dans la tête des entrepreneurs est déplorable. Pourtant, nous avons tous la responsabilité et l’obsession de bien gérer notre entreprise. Alors pourquoi se retrouver avec des lettres de relance si décourageantes, alors que nous avons les yeux rivés sur notre mission principale ? La vérité, c’est que même avec le meilleur des systèmes de comptabilité, il peut y avoir des défaillances. Et là encore, je ne parle pas d’un montant dérisoire, mais de relances pour des montants que nous-mêmes, nous avons déjà battus en brèche sur nos bilans. En l’occurrence, la dernière lettre que j’ai reçue concernait des charges datant de 2021, alors que nous sommes en septembre 2024. Cela s’apparente presque à une traque du passé, ce qui est très déroutant.

La gestion de ce type de courriers ne devrait pas, cependant, conduire à l’excès de stress. J’ai appris, au fil du temps, qu’il est essentiel de rester calme et d’aborder ces situations avec une certaine lucidité. La première chose à faire, c’est de ne pas céder à la panique. Consultez le site officiel de l’URSSAF ou des impôts et engagez le dialogue avec un conseiller. Vous seriez surpris de l’accueil que vous recevrez. Ils ont des équipes formées pour comprendre notre situation et peuvent vous proposer des solutions comme des étalements de paiement ou des aménagements.

Récemment, j’ai osé lever le téléphone et contacter des interlocuteurs des organismes concernés, et cela a fait toute la différence. Vous allez voir, la bienveillance et l’empathie d’un conseiller à l’écoute sont bien loin des menaces que l’on peut lire dans les courriers. Il est tout à fait possible de leur expliquer que vous faites face à des difficultés de trésorerie et d’ouvrir un dialogue. N’oubliez pas que ces structures savent pertinemment que nous faisons tous face aux mêmes défis, et surtout, qu’elles ont des processus établis pour aider à gérer les situations difficiles.

Ce n’est pas une honte de demander de l’aide ou des délais. Le monde entrepreneurial est parfois difficile. Nous devons apprendre à nous soutenir les uns les autres, et cela inclut également d’engager le dialogue avec nos créanciers. Au final, nous faisons tous partie d’un même écosystème.

En conclusion, bien que ces lettres puissent symboliser la peur et le stress pour nous, elles nous rappellent également l’importance de maintenir une bonne gestion de notre trésorerie. Lorsque nous recevons ce type de courrier, il ne faut pas les voir comme une menace. Prenez un moment pour respirer et réfléchir. Trouvez la meilleure solution pour votre situation, engagez un dialogue constructif et n’hésitez pas à chercher le soutien dont vous avez besoin.

Je sais qu’on vit des moments difficiles, mais rappelez-vous que chaque obstacle peut être surmonté. Ce week-end, je devrais aller régler cette histoire de charges en attente, mais je prends le temps de réfléchir à ma situation des 4 dernières années. Qui sait, peut-être que je vais obtenir un geste commercial, ou je vais tout simplement attendre car il n’y a pas d’urgence.

En attendant, n’oubliez pas : un café est toujours une bonne idée pour décompresser ! Je vous souhaite à tous un merveilleux week-end. À bientôt pour d’autres réflexions.

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