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Pourquoi je ne veux plus travailler seul

Pourquoi je ne souhaite pas retravailler seul : réflexions d’un entrepreneur

Bonjour à tous,

C’est un grand plaisir de vous retrouver ici pour discuter d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Récemment, j’ai tourné une vidéo dans laquelle j’explorais la question de savoir si je souhaiterais revenir à une organisation de travail en solo, comme lorsque j’étais auto-entrepreneur il y a 15 ans. Après une semaine intense et sclérosante où j’ai dû gérer ma charge de travail habituelle tout en m’occupant des projets de l’équipe, la réponse m’est devenue claire : non, je ne veux pas retravailler seul.

Le contact humain, une nécessité

La première raison pour laquelle je refuse d’envisager un retour à la solitude au travail est ma profonde besoin de contact humain. Travailler en équipe apporte un certain dynamisme et une synergie qui sont cruciaux pour le succès d’un projet. En tant qu’entrepreneur, j’ai appris que le contact avec mes collègues joue un rôle essentiel dans la gestion du stress. Lorsque les journées s’avèrent longues et difficiles, pouvoir échanger avec d’autres non seulement allège cette pression, mais permet aussi de générer des idées et de bâtir une culture d’entreprise positive.

Au cours de cette semaine où j’ai été seul davantage qu’à l’accoutumée, j’ai ressenti l’absence de mes collègues, et cela a été une vraie difficulté. Je me suis retrouvé confronté à des charges de travail amplifiées, gérant des projets sans avoir cet appui humain qui me permet d’échanger, de valider des idées ou tout simplement de prendre une pause café. Ce manque de lien social peut rapidement se transformer en solitude, surtout dans un environnement en constante évolution comme le nôtre.

Comprendre l’importance de la délégation

Une autre raison qui m’a frappé durant cette semaine est la valeur de la délégation. Lorsque l’équipe est au complet, chaque membre contribue au succès collectif, et se reposer les uns sur les autres est fondamental. Être capable de déléguer des tâches est quelque chose que j’ai appris au fil des ans, et c’est une compétence essentielle en tant que chef d’entreprise. Je me rends compte qu’il est indispensable de faire confiance à son équipe, de laisser les autres prendre des initiatives, et de s’assurer qu’ils sont également motivés à avancer.

Je suis convaincu que dans une petite équipe comme la nôtre, il est primordial d’adopter une approche collaborative plutôt qu’une hiérarchie stricte. Cela permet à chacun de s’épanouir et de se sentir utile. Quand vos collègues sont en vacances ou absents pour d’autres raisons, vous avez besoin de cet esprit de solidarité pour que les projets avancent sans accroc. C’est ainsi que nous faisons fonctionner notre entreprise de manière fluide et efficace.

Abandonner la pression du rythme classique

Avec le modèle hiérarchique traditionnel, il est facile de se perdre dans la pression du devoir et des responsabilités. Dans notre cas, c’est souvent le contraire qui se produit. Nous ne suivons pas forcément les schémas établis par les grandes entreprises avec des niveaux hiérarchiques bien définis. En réalité, gérer une petite équipe demande flexibilité et adaptation. Je préfère un environnement où nous pouvons discuter de nos besoins personnels et professionnels librement, où chacun peut s’accorder le temps nécessaire pour se recharger, sans culpabilité.

En effet, il ne s’agit pas seulement de travailler pour vivre, mais de vivre pour travailler à un moment donné. La vie est courte, et je suis fermement convaincu que l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle est essentiel. Je veux que chacun de mes collaborateurs puisse profiter des moments qui comptent, sans penser constamment que le travail doit passer en priorité.

Je prône donc que mon équipe prenne des vacances. Chacun d’entre nous mérite des moments de repos, de déconnexion et de ce temps pour soi, pour retrouver de la clarté d’esprit. Cela dit, je ne peux pas ignorer que ces absences engendrent parfois une surcharge de travail pour le reste de l’équipe, et ce fut le cas cette semaine.

L’essence d’un bon environnement de travail

Le climat au sein de l’équipe est crucial. Lorsque nous travaillons ensemble comme une véritable collectivité, chaque difficulté est plus facilement surpassée. La collaboration me semble être la clé d’un environnement de travail sain et productif, et cela passe par la reconnaissance du temps de chacun et une meilleure planification. Dans la mesure où nous savons que nous avons des rôles à jouer et des projets à mener, l’idée d’une hiérarchie rigide semble alors décalée.

Ce système de confiance et de flexibilité est ce qui m’a permis d’apprécier davantage mes journées. Mon plaisir à travailler avec d’autres renforce ma croyance que l’on peut réaliser de belles choses ensemble. Lorsque j’ai des collaborateurs valables à mes côtés, je ressens moins de pression, et les succès que nous atteignons sont d’autant plus satisfaisants.

L’importance du bien-être personnel

Une façon dont j’ai pu surmonter cette semaine difficile est par le sport et le soin de moi. En effet, les moments où l’équipe se retrouve pour discuter, échanger ou même faire une activité ensemble sont précieux. Ils apportent une légèreté qui contraste avec la charge de nos tâches. Le sport me permet de décompresser, de gérer mon stress, et cela influence aussi positivement le moral de l’équipe.

Il est donc essentiel pour moi de cultiver ce bien-être tant au niveau personnel qu’au niveau collectif dans l’entreprise. En prenant soin de soi, en cultivant ses passions et en veillant à être présent pour ses collègues, nous renforçons nos liens et améliorons notre productivité.

Revenir à la solitude : une perspective à éviter

Je ne souhaite pas revivre l’expérience d’être seul dans un bureau en silence, à gérer mes angoisses sans personne avec qui partager mes pensées. Cela a été une période difficile, et je sais aujourd’hui que je veux un équilibre avec au minima deux ou trois personnes autour de moi.

Se retrouver seul face à ses responsabilités – même si j’en suis capable – me semble peu épanouissant. Je préfère m’assurer que nous travaillons ensemble, que nous partageons notre charge mentale, que nous échangeons sur nos difficultés et nos réussites. Le stress est une réalité de l’entrepreneuriat, mais je suis persuadé que partager cette charge avec l’équipe est non seulement possible, mais cela rend les journées plus agréables.

Conclusion

En somme, ma réponse à la question de savoir si je voudrais retravailler seul est sans équivoque : non. Cette semaine prouve que le contact humain, la collaboration, et le partage du travail sont essentiels à mon épanouissement en tant qu’entrepreneur. Je veux continuer à bâtir une culture d’entreprise basée sur l’écoute, la confiance et le soutien mutuel.

Lancer une entreprise est un défi, mais c’est un défi que je préfère relever avec les autres plutôt qu’en solitaire. La vie est un voyage à vivre ensemble, alors pourquoi choisir la solitude lorsque l’on peut être entouré?

À très bientôt pour de nouvelles réflexions et histoires à partager. Prenez soin de vous et n’oubliez pas : le travail, c’est bien, mais vivre pleinement, c’est encore mieux.

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